Pruniers conduits en parapluie

　

Taille de formation

Quelle que soit la forme fruitière choisie, il faut toujours commencer par une taille de formation. Celle-ci est primordiale pour l’organisation de la charpente de l’arbre, même si les coupes semblent dérisoires, en raison de la faible taille des branches supprimées .

Les principes de taille

On choisit les branches les mieux placées, que l’on conserve, et on supprime les autres. On raccourcit ensuite les branches conservées, pour les renforcer à la base. Dans certains cas, on rectifie l’axe de l’arbre. Chaque taille est pulvérisée d’une préparation de bouillie bordelaise.

　

L’arbre supporte d’autant mieux une taille que celle-ci est conduite quand l’arbre est jeune et que la section des branches coupées est petite. La taille peut s’effectuer en été pour éliminer le bois superflu et conduire une taille légère de fructification. Lorsqu’une intervention importante est nécessaire (arbre à reprendre suite à un accident, par exemple une tempête), il est préférable d’attendre la fin de l’automne, lorsque la sève est descendue et qu’il y a moins de risque de gommose. Il y a donc du travail à effectuer sur les arbres à noyaux tout au long de l’année: en juillet/août et en octobre.

Arcature

Une autre façon de conduire les arbres à noyaux est de procéder par arcature. Dans ce cas, on attache et on haubane autant qu’on taille. On peut par exemple former les cerisiers en liseron, comme on le voit en Bourgogne, ou conduire les pruniers en parapluie. L’exemple ci-dessous montre la formation sur deux ans d’un prunier.

Reine Claude conduit en parapluie.

　

Dans une première étape, le scion de deux ans, qui se révélait trop dégingandé, a été raccourci à environ soixante centimètres du sol. L’arbre a réagi en émettant des pousses très vigoureuses. Les pousses en surnombre ont alors été éliminées et les branches sélectionnées ont été inclinées vers le sol à l’automne.

Liste alphabétique des pommes et poires

L’hoplocampe des fruits

Holocampa testudinea

　

Description : L'adulte, comme vous pouvez le voir ci-contre est un genre de mouche allongée de couleur brune sur le dos. Je les ai réunis ici sous un seul paragraphe car il en existe plusieurs espèces qui se ressemblent à la taille et la couleur près. La plus grande pouvant mesurer 10 mm et la plus petite 5 MM. Elles sont toutes attirées par les fruitiers et plus spécifiquement les poiriers, pommiers et pruniers. Leur méthode d'attaque est également identique: Elles pondent dès le début de l'apparition du bouton floral pour pouvoir déposer leur œuf dans le réceptacle de la fleur pour permettre à la larve d'entrer directement dans le fruit lors de sa formation. Elle se creuse une galerie juste sous la peau du fruit (voir dégâts visibles) avant d'aller ronger le centre du fruit en formation.

Symptômes : Un des symptômes visible est la présence de jeunes fruits qui présentent un ou des orifices d'introductions des jeunes larves. Cet effet est visible 15 jours à 3 semaines après la chute des pétales de fleurs. On déplore malheureusement pendant cette période de très nombreuses chutes prématurées de tous petits fruits.

L'autre image nous montre la trace laissée par la larve de l’hippocampe lors de son passage sous la peau de la jeune pomme avant de plonger vers le centre pour se nourrir des pépins. Mais ne vous y trompez pas, cette pomme n'est pas consommable car le centre est noir des excréments de cette larve et sent mauvais .... Voyez sur l'image plus haut, le stade final avant que la larve ne ressorte pour se transformerez cocon et hiverner jusqu'en février à quelques centimètres sous terre.

Cycle de vie de l'hoplocampe des fruits
1	2	3	4	5	6	7	8	9	10	11	12
Larve en cocon dans le sol
		Pupe
			Adulte
			Œufs
			Larve				Larve en cocon dans le sol

 

Moyens de lutte :

La lutte doit se faire de trois façons:

- Au sol : on sait que lorsque les larves ont fait leur sale travail dans nos fruits, ils retournent au sol de toutes les façons possibles, feuilles, fruits etc... il faut alors garder le dessous des arbres aussi propre que possible en ramassant et brûlant tout ce qui tombe au fur et à mesure.

- Mettre de la chaux liquide sur les troncs jusqu'aux branches principales, départ de ces branches inclus.

- Dans le même temps, il faut traiter ses fruitiers à partir de février avant la mise à fleurs complète car les insecticides brûlent les fleurs. (Pétales, pistil et étamines qui deviennent stériles). Il faut retraiter dès que les pétales sont tombés.

Vous pouvez aussi si cela vous est possible, incorporer des granulées insecticide après les avoir épandu sur le sol dans un périmètre équivalant à la ramure de votre arbre pour tuer les larves dès la sortie du cocon.

Pour la lutte BIO, il faut tirer parti du fait que les adultes sont attirés par la couleur blanche et mettre des pièges à glue de couleur blanche.

 

Protections naturelles au potager

La prêle

Peut devenir une très bonne alliée au potager, sous forme de décoction.

Comment procéder ?

Il suffit de placer 50 g de prêles séchées dans 4 litres d’eau, faire bouillir l’ensemble 20 minutes, laisser refroidir, filtrer et pulvériser sur des plantes qu’on souhaite protéger. Respecter un délai de 15 jours entre 2 traitements. Il agit somme fongicide et insecticide de contact et riche en silice.

LES PLANTES AROMATIQUE / FLEURS / LEGUMES = un trio de choc　!

Oublions absolument qu’un potager ne peut contenir que des légumes.

Le plantes aromatiques st les fleurs sont les bienvenues au jardin et ce aussi bien pour l’aspect esthétique que pour l’aspect utile. En effet les plantes aromatiques, par leurs sécrétions au niveau radiculaire et par leur « émanations » foliaires, jouent un rôle prépondérant au potager.

Le raifort

Cultivé pour sa longue racine à la saveur piquante, est utile pour la bonne santé de vos P.d.T. Pour un résultat optimal, plantez 3 plants de raifort à chaque coin de la parcelle de P. d. T.

Le romarin

Installée à proximité des lignes de carottes, est excellent répulsif contre la redoutable mouche de la carotte.

La camomille　

Est intéressante comme plantation intercalaire entre les oignons pour éloigner les insectes quelque peu nuisibles.

La sariette

　

 

Annuelle ou vivace. Insérée dans les lignes de haricots éloigne de nombreux insectes ravageurs.

La sauge officinale

Plante compagne des choux éloignent la piéride ; un papillon blanc à taches noires très commun dans nos régions.

La Menthe

Plante vivace ou cultivée à tige dressée ou rampante jusqu'à 1,20 m. Plante compagne des choux éloignent la piéride ; un papillon blanc à taches noires très commun dans nos régions. A un caractère envahissant on incitera à la plus grande prudence !

La mélisse

Plante compagne des choux éloignent la piéride ; un papillon blanc à taches noires très commun dans nos régions.

Le thym

　

Sous-arbrisseau des régions méditerranéennes de 0,10 à 0,30 m dont on utilise les tiges fleuries et les feuilles. Se plante aussi avec les fraisiers et protège ce dernier des insectes.

L’aneth

　

　

L'aneth est une plante annuelle pouvant dépasser un mètre de hauteur, et supporter des températures de l'ordre de -5°C à -10°C. On peut semer l'aneth en pleine terre au jardin entre les lignes de fèves pour éloigner les pucerons de vos fèves.

Le fenouil

　

Pour lutter contre l’altise du navet (ou puce de terre) qui est responsable des multiples perforations du feuillage de nombreuses plantes.

Le persil

　

Germe mieux lorsqu’il est semé entre les plantes de tomate.

La tagete

Les tagetes sont souvent utilisées pour la confection des massifs fleuris, mais ces plantes annuelles ont aussi leur place au potager. Il faut savoir que les racines des tagetes secrètent des substances répulsives voire toxiques pour diverses espèces de nématodes responsables de la pourriture des racines ou de déformations des feuilles et des tiges.

Gabriel

　

 

Le persil à grosse racine

Appelé aussi le persil tubéreux. Petroselium (ombellifère)

Cette plante bisannuelle est cultivée pour son feuillage et ses racines. Ces dernières sont conique, blanchâtres d’une quinzaine de cm de long. Leur chair est ferme avec un goût se rapprochant de la carotte et du céleri-rave.

Les meilleures conditions de culture sont un sol frais et humifère et une exposition à mi-ombre. Il est surtout cultivé en Angleterre et en Allemagne.

Utilisation

Les feuilles s’utilisent comme celles du persil commun. Les racines se consomment comme des céleris-raves, râpées, crues ou cuites en accompagnement de pot-au-feu ou de ragoût.

Culture

Faites tremper les graines 48h dans l’eau tiède puis semez-les directement en place en mars-avril, à 0,5cm de profondeur, lignes espacées de 35cm. Eclaircissez au stade 4 feuilles pour espacer chaque pied de 15 cm.

Récolte

Six mois après le semis, de fin septembre à fin octobre, arrachez les racines que vous pourrez conserver en silo. Sachant que la cueillette des feuilles se fait au détriment du grossissement des racines…à vous de choisir ce que vous préférez.

Vertus

Appelé aussi Persil d’Angleterre, le persil tubéreux possède une valeur nutritive de 35kcal/100g. Sa racine est très riche en vitamine A. quant aux feuilles, elles contiennent une bonne proportion de vitamine C, du fer, du potassium, et du cuivre.

Leur coté diurétique les fait toutefois déconseiller aux personnes sensibles aux affections rénales. Le jus des feuilles peut aussi calmer les inflammations oculaires.