Cercle Horticole Fosses 4

Si vous possédez un petit lopin de terre, vous disposez de peu de temps pour l'entretenir, ne le laissez pas en friche. Installez un jardin sauvage.

C'est un coin de verdure naturelle mais confectionné avec des plantes cultivées. On y exclut les bordures apparentes et trop bien délimitées, graduez la hauteur des plantes en passant de la pelouse au massif de plantes herbacées ou aux massifs arbustifs. Cela nécessite cependant de 1 'entretien.

Vous pouvez aussi implantez une pelouse autour de laquelle des arbustes sont disposés de manière naturelle, limite irrégulière. On y plante quelques touffes de plantes vivaces robustes.

En cas d'apparition d'orties, liserons ou autres végétations indésirables, éliminez-les sans attendre par des méthodes aratoires de préférence.

Dans ce type de jardin on respecte pratiquement entièrement la nature. On profite de la végétation existante tout en limitant la végétation trop prolifique. Imaginez une ronce qui se développe sans être taillée ?

S'il s’agit d'une parcelle boisée, on l'éclaircira de façon à laisser pousser la flore herbacée. Cette flore est bien souvent constituée d'anémone, perce- neige, primevère, fougères. Limitez l'extension de la ficaire. Présence de la salicaire, l'iris, le populage des marais, certaines achillées en des endroits humides ou de mare.

II est 1 'intermédiaire entre les deux précédents. On a parfois 1 'occasion de le créer à partir d'un jardin, jadis entretenu puis livré à l'abandon. Les plantes cultivées les plus robustes auront résisté et pourront être incorporées à la flore sauvage de notre jardin nature.

- a) Le sang et la viande séchés, d'action rapide, qui contiennent beaucoup d'azote.

- b) La corne torréfiée d'action très lente, qui contient également beaucoup d'azote.

- L’engrais vert : ce sont les restes de récoltes, de plantes, de légumineuses enfouis d sol. Ils enrichissent le sol en azote et en humus qui retiendra les éléments nutritifs:

-Les tourteaux (sous-produits des huileries): sont assez peu riches en azote et phosphate ne contiennent pas de potasse. (Amendements?)

- Les composts: résultent de la décomposition de déchets de végétaux. Ce processus j être accéléré par des arrosages fréquents et par brassage. Il est utile d'incorporer de chaux au mélange pour neutraliser son acidité. Il faut éviter d'incorporer au conte végétaux malades qu'il vaut mieux brûler. Les composts enrichissent le sol en huma permettent de fixer les éléments fertilisants et l'eau. (Amendements?)

- La tourbe, qui allège les sols lourds et retient l'eau en grande quantité (amendement?) Exemples d'associations de plantes.

Certains légumes se portent mutuellement assistance en éloignant parasites et maladies et stimulent ainsi leur croissance : c'est sur ce principe que repose la technique des cultures associées.

Les insectes sont attirés par les couleurs, les formes et surtout par les odeurs dégagées par les plantes. Une technique simple pour éloigner les indésirables consiste à camoufler les odeurs attirantes en intercalant des plantes à odeur très forte et des fleurs dites " répulsives " avec les rangs de légumes. Ce procédé sera d'autant plus efficace si les cultures se font sur deux lignes maximum pour chaque légume cultivé.

• Les oeillets d'Inde, la lavande, l'hysope, le thym, la sauge sont fortement répulsifs vis à vis des pucerons.

• L'odeur des oignons et des poireaux est détestée par de nombreux insectes.

• La Belle de jour (Convolvulus tricolore) plantée près du chou attire les syrphes (mouche à vol stationnaire qui ressemble à une guêpe) qui se nourrissent abondamment de pucerons.

• Le sureau est un excellent piège à pucerons et attire les coccinelles, les syrphes et les chrysopes.

• On conseille de planter des oeillets d'Inde, des capucines avec les tomates ce qui limiterait les attaques de certains champignons (mildiou).

Mélanger le compost à La couche superficielle du sol, sur 7 à 10 cm de profondeur, de préférence au début du printemps.

1. Pour les espèces ou variétés pour lesquelles les besoins en éléments nutritifs sont importants telles que pommes de terre, choux, tomates, poireaux, cornichons, céleris, maïs ou potirons, utilisé de 4 à 8 kg au m2.

2. Si Les besoins en éléments nutritifs sont moyens comme pour les laitues, épinards, endives, carottes, oignons, betteraves rouges, navets, fenouil ou ail, utilisé de 2 à 4 kg au m².

3. Lorsque les besoins sont moins importants comme pour les haricots, petits pois, radis, fraises ou plantes à fleurs, utilisé de 1 à 2 kg au m2.

4. Le compost peut aussi être utilisé comme paillis * de 2 cm d'épaisseur à étendre entre les légumes dont on consomme Les fruits, comme les tomates, les concombres ou les poivrons.

* Paillis: couche de paille destinée à préserver l’humidité du sol, à protéger certains fruits du contact de la terre.

Grâce à la couleur sombre du compost, le sol se réchauffe plus rapidement après l'étalement du compost sur le sol au printemps.

Répartir chaque année sous l'envergure du feuillage de 3 à 5 kg de compost par m2, soit une couche de plus ou moins 1 cm d'épaisseur pour les arbres et de 2 à 3 kg par m2 pour les arbustes.

A l'occasion de la plantation d'arbres ou buissons fruitiers, mélanger directement 20 % de compost (1 part de compost pour 4 parts de terreau) dans le puits de plantation.

Pour la semer: répartir superficiellement de 8 à 10 kg de compost et l'amalgamer à La terre sur une profondeur de 10 cm.

Pour L'entretien: disperser soigneusement au début du printemps de 1 à 2 kg de compost par m2. Choisir un compost très fin qui se répartira parfaitement entre Les brins d'herbe.

Tous Les deux ans, répartir en surface de 2 à 3 kg de compost par m2 entre la végétation et biner légèrement.

Répartir en surface une couche de compost de 3 à 5 cm d'épaisseur sans Le mélanger à La terre. On utilisera de préférence un compost grossier qui formera une excellente protection contre Les mauvaises herbes envahissantes.

Pour des sols sableux, Lourds, peu profonds ou pauvres, retourner le sol tous les 2 ou 3 ans en y incorporant 6 à 8 kg de compost par W.

Pour en remplir de nouvelles: mélanger 40 % de compost à de La terre ordinaire.

Pour en réutiliser d'anciennes: incorporer 20 % de compost à l'ancienne terre des jardinières.

La plupart des fleurs cultivées ont été tellement sélectionnées qu'elles ne produisent plus ou quasiment plus ni nectar, ni pollen, ni graines, tout comme beaucoup d'arbustes et d'arbres horticoles à vocation uniquement décorative.

Essayez donc d'accueillir des fleurs sauvages dans votre jardin. Les biotopes que vous aurez recréés en hébergent déjà un grand nombre, venues spontanément ou que vous aurez introduites.

Du point de vue esthétique, les fleurs offrent aussi un bel effet lorsqu'elles sont regroupées en touffes riches en couleurs dans les parterres, plates-bandes ou bordures.

Sélectionnez des espèces décoratives indigènes mellifères et à couleurs vives pour attirer une grande variété d'insectes (abeilles, papillons, coléoptères,...). Choisissez aussi celles qui produisent des graines pour attirer les oiseaux. Des mélanges de graines spécifiques existent dans le commerce (fleurs des

champs, vivaces, aromatiques,...). Ou bien vous constituerez vous-même votre propre stock de graines. Pour fournir chaque année une source d'abris et d'aliments naturels durant une période aussi longue que possible, plantez des bulbes de jardin qui germeront tôt au printemps et laissez les plantes herbacées monter en graines, tard en automne. Modifiez vos plates-bandes afin de trouver les compositions qui vous plaisent le plus. De même, n'hésitez pas à y enlever les "mauvaises herbes" moins décoratives qui pourront trouver dans d'autres coins de votre jardin l'endroit idéal pour se propager. Attention aussi à certaines plantes introduites et naturalisées qui risquent d'envahir votre jardin et de mettre aussi son avenir en péril. Evitez de les introduire: balsamine de l'Himalaya, solidages américains, berce du Caucase, ...

QUELQUES FLEURS SAUVAGES DECORATIVES
ESPECES
	A	B	C	D	E	F	G	H	I
Bleuet (Centaurea cyanus) *	A	N	SS	S	100	6-8	Ble	2	-
Bouillon blanc (Verbascum thapsus) *	Bi	N	S	S	200	6-8	J	1	-
Campanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia) *	Vi	Lé/N/Lo	S	S/R	40	6-10	Vi	1	-
Cardère sauvage (Dipsacus fullonum) *	Bi	N/Lo	S	S	200	7-9	R	3	+
Colombaire (Scabiosa columbaria) *	Vi	Lé	SS	R	70	7-10	Vi	1	+
Jonquille (Narcissus pséudonarcissus)	Bi	N/Lo	SO	D/R	25	3-4	J	1	-
Linaire commune (Linaria vulgaris) *	Vi	Lé	SS	D/R/S	80	6-9	J	1	-
Mauve musquée (Malva moschata) *	Vi	N	S	S/R	75	6-9	Vi	1	-
Mélilot officinal (Melilotus officinalis) *	Bi	N	SS	S/R	120	6-10	J	3	-
Silène enflé (Silene vulgaris) *	Vi	Lé	SS	S/R	90	5-10	Bla	1	-
Verge d'or (Solidago virgaurea) *	Vi	N	SO	S/R	100	7-10	J	1	-
Vipérine (Echium vulgare) *	Bi	Lé	SS	S	80	6-9	Vi	3	-

C : lumière: SS = exige un emplacement ensoleillé; S = tolère la mi-ombre; SO = préfère la mi-ombre

G : couleur de la fleur: Bla = blanc; Ble = bleu; Vi = violet; R = rouge ou rose; J = jaune

H : attractivité pour les insectes pollinisateurs: 1 = moindre; 2 = élevée; 3 = très élevée

Ce fruit fait partie du genre botanique Pyrus comme les poires. Le Pyrus pyrifolia est donc un arbre voisin du poirier commun d'Europe. Originaire de Chine cet arbre est cultivé dans les zones tempérées de l'Extrême Orient plus particulièrement au Japon, en Corée du Sud et en Chine. Chez nous en Europe quelques plantations ont été effectuées en France comme en Suisse romande.

Ce fruit que l'on appelle poire asiatique ou pomme-poire japonaise peut ressembler, selon les cultivars à une poire ou une pomme. On cultive principalement deux variétés maliformes (en forme de pomme) originaire du Japon.

Les nashi ont une peau sèche, épaisse de couleur brun ocre; leur chair est blanche, translucide, ferme croquante et très juteuse. Le goût des fruits est doux avec un arôme particulier. On dit que c'est un fruit à salade. C'est pelé que les fruits ont une saveur agréable car, leur épiderme sec et grossier n'est pas agréable en bouche.

On cueille les nashi dès la mi-septembre. La date exacte de récolte n'est pas facile à définir car les fruits mûrs restent longtemps attachés aux arbres. Placé au réfrigérateur à 0 degré avec une humidité proche de 90 % les nashi se conservent jusqu'à fin janvier.

Actuellement on greffe les cultivars de nashi sur des poiriers européens issus de semis. La végétation forte au début fléchit dès que les arbres se mettent à produire. Il faut, dès la première année, former les arbres afin de favoriser la naissance de branches fructifères en quantité suffisante.

Si vous avez décidé de fournir des abris aux animaux de votre jardin pour qu'ils puissent passer l'hiver ou installer leur nid, le secret consiste à faire travailler votre imagination. Vous pourrez peut-être arriver ainsi à retenir quelques spécimens d'un bout à l'autre de l'année. Mais attention: placez les abris dans des endroits discrets, protégés des intempéries et des dérangements intempestifs.

Abri pour chauve-souris: protégé pal une bande de feutre goudronné (1) fixé sur un toit bien oblique avec surplomb (2), il présente une face avant inclinée (3) qui convient à plusieurs espèces. L'intérieur des parois peut être profondément rainuré (4) ou équipé de lattes de bois (5) pour une meilleure préhension. L'entrée (6), située dans le bas du boîtier, est une fente de ± 2 cm de large.

Abri pour hérisson: dissimulée sous un gros tas de branches et feuilles mortes (7), une boîte en bois (8) recouverte d'une feuille imperméabilisante (9) (polythène noir par ex.) et garnie d'une litière de paille (10), à laquelle l'animal accède par un couloir d'entrée (11) de 10 cm de côté. Cet abri est isolé du sol (12) par des lattes de bois de 1 ou 2 cm de haut.

Abri pour perce-oreilles: remplir un pot à fleurs (13) avec des fibres de bois serrées dans un filet. Une fois les perce-oreilles installés dans le pot, suspendre l'abri à proximité d'une colonie de pucerons (14), ouverture vers le bas.

Abri pour papillons (15): dans un espace de ± 2 cm ménagé entre le treillis soutenant les plantes grimpantes et le mur.

Abri pour batraciens (16): dans une petite fosse recouverte d'une pierre plate bien épaisse.

Abri pour abeilles et; guêpes solitaires: par exemple un gros bloc de bois (17) percé de trous de tailles différentes, ou un petit fagot de tiges et branches creuses (18) bien abritées dans une boîte de conserve vide, en retrait de quelques centimètres par rapport à l'orifice. On peut aussi disposer des tronçons de bambou (19) dans une brique à placer sur un mur.

Abris pour faune variée (20): mur de pierres sèches composé de pierres plates de grès ou de calcaire empilées sur une fondation de graviers et de cailloux et enserrant des remblais de terre et de sable (21). Laisser suffisamment d'anfractuosités.