Cercle horticole

Mise à jour : 12/01/2024 10:34:11

Table des matières     Info

 

 

 

 

 Commandes et affiliation

Conférences 2024

Résumé de la conférence 11 mars 2023 ( 03 - 18 - 23 )

Conférences 2023

A propos du diabète ( 14 - 10 - 2021 )

Les traitements de la chenille processionnaire ( 24 - 06 - 2021 )

Résumé de la Visioconférence ( 18 - 02 - 2021 )

Quelques photos de Mr L .Claes (17 - 01 - 2021)

Façades fleuries 2020

Document du Service public de Wallonie en vue du recrutement de formateur et promouvoir les cercles auprès du grand public

Utilisation d'une serre ( 19 - 02 -2020 )

Les 80 ans du président ( 13 - 11 )

Façades et ou jardins fleuris de 30/7/19

Vers l'Avenir 22 mai 2003

Quelques images de l'année 2018

Avis aux jardiniers ( 10 - 03 - 2018 )

Elevage et reproduction du lapin ( 15 - 05 - 2017 )

Pourquoi le sel d’épandage n’est pas bon pour notre environnement ? ( 23 - 01 - 17 )

 

 Commandes et affiliation

Au nom du comité je vous souhaite une excellente année malgré le climat morose qui nous entoure sans oublier la problématique climatique.

Nous jardiniers amateurs nous sommes confrontés dans notre hobby au dérèglement climatique, des périodes très marquées, sécheresse et excès d’humidité. Nous devons modifier nos pratiques.

La saison dernière nous avons été confronté à l’arrêt des activités de notre grainetier habituel. Nous avions opté pour la firme Jardirama. Pour l’année 2024 nous avons renouvelé notre confiance à cette firme.

Nous vous proposons un assortiment au prix de 25 €, cotisation comprise. Ce prix est sans concurrence, malgré la cotisation incluse. En effet, si vous optez un tant que particulier à l’achat du même assortiment le prix sera nettement plus élevé. Le nombre de 17 sachets, au prix de 25 € vous revient seulement à 1,47 € le sachet.

Le prix des semences de légumineuses, pois, haricots à augmenter. IL n’a pas été possible de mentionner au listing , la variété de haricot grimpant Fortex vu qu’en 2023 elle était indisponible. Des ruptures de stocks en cours de commande posent beaucoup de problème pour assurer les livraisons. Nous sommes dans l’obligation de modifier quelque peu notre assortiment.

Mais comme de mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, les Editions Weyrich ont décidé de cesser la parution de la Revue Esprit jardin à partir du 1 janvier 2024. Pour informations, d’autres magazines sont disponibles dont le Jardin urbain. Deux revues sont disponibles, actuellement, à titre gratuit sur le site ci-après, en numérique.          https://lejardinierurbain.com/boutique/fr .Nous ne savons, à ce stade, quel sera la finalité de cette publication.

Une autre revue en version numérique «  Le potager permacole ».

Revue française, disponible au prix de 12 €, versement via le site « Le jardin permacole » N’est pas disponible en version papier.

En version papier, la revue française 4 saisons, publiée par la maison d’édition Terre vivante. Nous vous invitons à consulter le site, Les 4 saisons-Terre vivante ». Prix de 35 € à verser directement   sur le compte BE60 0680 5753 5070 Nature et Progrès rue de Dave, 520 – 5100 Jambes, avec référence 4 saisons.

Je vous remercie pour votre confiance et reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Georgery Jean-Pol

19 rue de la plage

5070 Fosses-la-Ville

 

071 71 31 25  0473 997 961

 

 

 

 

 

Conférences 2024

 

 

 

11 mars 2024

Le kaki, le kiwi, le figuier

J. Vandenhende

 

 

8 avril 2024

Comment réguler la population des taupes et mulots

Ph. Wasterlain

 

13 mai 2024

La culture sous couvert

R. Daloze

 

10 juin 2024

Créons la biodiversité conciliable avec la volaille

O. Bienfait

 

 

9 septembre 2024

Les jardins de terrasse plante en pot et jardinière

A. Mary

 

 

14 octobre 2024

Engrais verts et amendements

R. Daloze

 

 

Novembre 2024

Pas de conférence

 

 

9 décembre 2024

A quoi sert la chaux, les cendres, la tourbe

Ph. Wasterlain

 

 

 

Résumé de la conférence 11 mars 2023

Conférences 2023

Espace Winson

Maison rurale

22 rue Donat Masson

5070 Fosses-la-Ville

13 mars 2023 19h30

L'utilité du terreau au jardin

Mon R. Daloze

10 avril 2023 19h30

Les poules au service des plantes vivaces

Mme Odette Bienfait

8 mai 2023 19h30

Culture des tomates

Mon J. Vandenhende

11 septembre 2023 19h30

Précaution à prendre pour les cultures d'hiver

Mon R. Daloze

9 octobre 2023 19h30

Entretien des plantes d'appartements

Mon Ph. Wasterlain

13 novembre 2023 19h30

Les engrais organiques issus du recyclage

Mon Ph. Wasterlain

 

 

 

 

A propos du diabète

Ph. Wasterlain 11/10/21

Le sucre est une importante source d’énergie et le glucose est aussi indispensable au cerveau.

On sait que le sucre apporte également une satisfaction et est sans doute consommé depuis la préhistoire, notamment par les chasseurs qui avaient besoin d’une « dose » de sucres vant de partir à la chasse.

Mais on sait aussi que la dépendance au sucre, sans doute suite à cet effet « satisfaction », se fait rapidement. Selon des études sur des porcelets, l’addiction apparaît déjà après 12 jours ! Tandis que l’addiction à l’alcool demande +/- 3mois, à la nicotine +/- 2 mois, à la cocaïne +/- 3 semaines. Heureusement, le corps est « équipé » pour gérer le sucre grâce au pancréas et au foie.

Le Problème du diabète

Le métabolisme des glucides est contrôlé par l'insuline, produite par le pancréas, qui permet aux sucres de pénétrer dans les cellules. S’il y a des sucres en excès, l’organisme peut stocker sous forme de graisse.

Et s’il n’y a pas assez d'insuline, le sucre reste dans le sang = diabète.

Dans le diabète de type 1, le pancréas ne secrète pas d’insuline

Dans le diabète de type 2, le pancréas secrète de l’insuline, mais les cellules font de la résistance, notamment au niveau du duodénum (vieillissement)

Conséquence

S’il y a un apport de sucres trop important et en très court temps, il subsiste du sucre dans le sang.

Ce sucre se lie avec d’autres déchets (urée par exemple) et « caramélise » les artères, le cœur, le cerveau, les yeux, … Le tout accompagné d’obésité, de fermentations gastro-intestinales, voire de gangrène. Cela se produit également chez les gros consommateurs de sucres.

Les dommages causés par l’excédent de sucres peut aussi atteindre les dents, le foie, le pancréas, le cœur, le mental, la mémoire, les articulations (polyarthrite rhumatoïde) et la peau qui vieillit plus vite en se fripant !

Mais s’il y a trop peu de sucres apportés, il y a faiblesse, atonie, et l’organisme va chercher

de l'énergie dans l'oxydation des graisses en réserve. Ou va créer des appels de consommation de graisses (à défaut de sucres en cas de fringale, on mange du lard bien gras !)

Comment s’alimenter pour essayer de gérer mieux l’apport de sucres

Quels sucres apportent les fruits et légumes

La plupart des légumes apportent du glucose tandis que les fruits apportent surtout du fructose

Parmi les sucres composés se trouve l’amidon (pomme de terre p.ex) qui se fragmente en glucose

On trouve également dans certains légumes et fruits de l’inuline qui se fragmente en :

  • fructose prébiotique qui génère au niveau du cerveau une commande « coupe-faim ». ce qui est intéressant pour réduire les « appels » de sucre ou de matières grasses.
  • A noter que TOUS les légumes et fruits apportent du sucre. L’apport de sucre est beaucoup plus important dans les produits raffinés que dans les produits non raffinés. Il augmente avec la cuisson mais diminue avec le refroidissement.

    Le rôle des fibres

    Elles permettent aux sucres de passer lentement à travers la paroi de l’intestin. Elles sont donc nécessaires voire indispensables (sauf colon très irritable) dans l’alimentation du diabétique mais il faut bien mâcher !

     

    Quels sont les minéraux les plus importants ?

    Tous sont indispensables mais en quantités variables. Pour le fonctionnement insulinique, 5 minéraux sont très importants :

    le Chrome (Cr) qui « aide » l’insuline à faire passer le sucre das les cellules

    le Magnésium (Mg) qui réduit la résistance des cellules à l’insuline

    Le Zinc (Zn), le Vanadium (Va) et le Manganèse (Mn) qui aident aussi à réduire le taux de sucre

    Les lipides insaturés

    Ils sont indispensables pour le cerveau et utiles par l’enrobage des aliments. De cette façon, ils ralentissent le transfert des sucres. Mais il faut éviter d’en faire, un « succédané » au manque de sucre dans ll mesure où, à défaut de sucre, on mange du lard gras.

    En contiennent le plus : noix, noisettes, châtaigne, pomme sèche, haricot blanc, ...

    L'eau

    Permet d'éliminer les déchets. Se trouve dans tous les fruits et légumes sauf les oléagineux et les secs. L’eau est INDISPENSABLE car elle permet d’éliminer les « caramels »

     

    Les vitamines

    Se trouvent dans les produits frais mais le raffinage altèrent 5 vitamines qui jouent un rôle important dans la maîtrise du diabète : B1, B3, B6, C et E

    Quels fruits et Quels légumes sont à privilégier

    Inuline

    Chicorées sauvages (chicon, chicorées italiennes : surtout la racine), Pissenlit, Topinambour, salsifis et scorsonères, artichaut, cardon, chardons, ail, oignon, poireau, asperge, myrtille, dahlia : pétales et tubercules

    Fibres 

    Oignon, avoine, fèves, haricots, céréales complètes, artichaut, salsifis, céleri, chou de Bxls, pissenlit, fenouil, épinard

    Minéraux

    Chrome : Céréales complètes, rhubarbe, champignons, thym, cresson

    Magnésium : Céréales complètes, noix, noisettes, haricot blanc

    Zinc, Vanadium, Manganèse : Amandes, seigle, pois cassés, épinards, noix

    Lipides insaturés

    Noix, noisettes, châtaigne, pomme sèche, haricot blanc

    Vitamines

    B1 : noix, noisettes, châtaigne, maïs, épinard, ail, pissenlit, artichaut, asperge, cresson

    B3 : Céréales complètes, poivrons mûrs (rouge, jaune, orange), champignons, haricots, pois

    B6 : épinard, pdt, maïs, tomate, carotte, laitue

    C : persil, cynorrhodon, fraise, cornouille

    E : noix, noisette

    Mentions spéciales

    Pour faible indice glycémique : brocoli, chou fleur, pomme, céleri rave cru, concombre, courgette, chicon, haricot vert, épinard, asperge

     

    TABLEAU RECAPITULATIF

    Total

    inuline

    Fibres

    Cr

    Mg

    Zn

    lipides

    B1

    B3

    B6

    C

    E

    noix

    5

    v

    v

    v

    v

    v

    céréales complètes

    4

    v

    v

    v

    v

    épinard

    4

    v

    v

    v

    v

    noisettes

    4

    v

    v

    v

    v

    artichaut

    3

    v

    v

    v

    haricot blanc

    3

    v

    v

    v

    pissenlit

    3

    v

    v

    v

    ail

    2

    v

    v

    asperge

    2

    v

    v

    cardon

    2

    v

    v

    champignon

    2

    v

    v

    chardons

    2

    v

    v

    chataignes

    2

    v

    v

    cresson

    2

    v

    v

    haricot vert

    2

    v

    v

    maïs

    2

    v

    v

    oignon

    2

    v

    v

    pois

    2

    v

    v

    scorsonères

    2

    v

    v

    amandes

    1

    v

    avoine

    1

    v

    banane verte

    1

    v

    carotte

    1

    v

    celeri

    1

    v

    chicorées sauvages

    1

    v

    chou Bxls

    1

    v

    cornouille

    1

    v

    cynorrhodon

    1

    v

    dahlia

    1

    v

    fenouil

    1

    v

    fève

    1

    v

    fraise

    1

    v

    laitue

    1

    v

    myrtille

    1

    v

    persil

    1

    v

    pdt

    1

    v

    poireau

    1

    v

    poivrons murs

    1

    v

    pomme sèche

    1

    v

    rhubarbe

    1

    v

    seigle

    1

    v

    thym

    1

    v

    tomate

    1

    v

    topinambour

    1

    v

     

    Diabète : 7 conseils (RTBF)

    Privilégier des fruits à index glycémique bas

    Les recommandations santé nous encouragent à manger 5 fruits et légumes par jour. Pour les diabétiques, il est conseillé d'éviter les fruits dits à "index glycémiques élevés" qui font monter en flèche le taux de sucre dans le sang. Mieux vaut éviter les bananes, les dattes, l'ananas, la mangue, et préférer les fruits rouges (framboises, fraises, mûres, myrtilles), les pommes, les poires, les oranges, les pamplemousses, les pêches, les nectarines. À noter que la cannelle abaisse le taux de sucre dans le sang. Elle peut sucrer café, thé et être saupoudrée sur un yaourt ou du fromage blanc.

    Sélectionner les desserts les plus "light"

    Certaines pâtisseries préparent des gâteaux pour les diabétiques qui divisent par deux la teneur en sucre des douceurs, notamment grâce à des substituts naturels au sucre. Ces petits plaisirs sont à consommer occasionnellement et toujours dans le cadre d'un repas pour limiter l'effet hyperglycémiant.

    Privilégier les aliments anti-inflammatoires

    Au régime à index glycémique bas, les personnes diabétiques sont invitées à associer un régime de type méditerranéen, anti-inflammatoire, axé sur les poissons gras (saumon, sardines, maquereaux), les légumes et les huiles d'olive et de colza. L'inflammation est une des causes de l'insulino-résistance.

    Avoine et l'orge, les céréales autorisées

    Ces deux céréales riches en fibres sont intéressantes pour les personnes diabétiques, car elles ralentissent l'absorption des glucides dans l'intestin et permettent donc de mieux réguler la glycémie et les besoins en insuline. Selon une dernière étude, publiée dans l'European Journal of Clinical Nutrition, l'orge, tout comme l'avoine, réduirait le risque de maladie cardiovasculaire, lié au mauvais cholestérol: le LDL. L'action de l'orge pourrait principalement bénéficier aux patients souffrant de diabète de type 2 qui affichent des taux de mauvais cholestérol élevés.

    Épices et aromates pour dompter la glycémie

    Les personnes diabétiques peuvent agrémenter leur assiette de curcuma, de cannelle, de clou de girofle, d'ail et d'oignon sans mettre leur santé en danger. Au contraire ces aromates et épices sont non seulement capables de baisser le taux de sucre dans le sang, sans compter la source de plaisir qu'elles peuvent apporter au moment des repas.

    Marcher après le dîner abaisse la glycémie de 22%

    Pas plus d'1 heure de sieste

     

    Les traitements de la chenille processionnaire

    Entrer en contact avec une chenille processionnaire est une expérience forte désagréable, qui nécessitera le plus souvent un traitement médical pour en soulager les symptômes. Cette chenille porte en effet des poils minuscules et empoisonnés, qu’elle éjecte afin de se défendre et qu’elle perd en abondance partout où elle passe. Ces poils provoquent de fortes réactions allergiques, autant chez l’homme que chez nombre d’animaux, notamment le chien. Les traitements sont courants pour enrayer ces allergies mais doivent impérativement être appliqués rapidement. Le mieux, pour éviter au maximum ces risques, reste quand même de se débarrasser de ces chenilles, que ce soit en traitant les arbres ou en faisant appel à d’autres solutions.

    Les traitements de la chenille processionnaire.

    Si la chenille processionnaire du pin est tellement redoutée, c’est que son contact provoque d’intenses démangeaisons et autres réactions allergiques.

    Cette larve très velue cache en effet entre ses touffes de poils des zones remplies de micro-poils qui ne mesurent pas plus de 2 mm. Très nombreux, environ 1 million par chenille, ils sont projetés en l’air lorsque la larve se sent menacée. Ils contiennent une substance extrêmement allergène, la thaumétopoéïne, qui va être libérée dans l’épiderme lorsque le micro-poil se brise, c’est à dire au moindre contact ou frottement.

    La chenille en laisse également un grand nombre dans ses nids, sur le sol lors des processions printanières, dans le sol même lorsqu’elle s’y enterre pour entrer en nymphose.

    Les animaux trop curieux, comme les chiens, les herbivores comme les chevaux, ont de nombreuses occasions pour entrer en contact soit avec la chenille soit avec ses poils. L’homme, quant à lui, peut être atteint notamment en retirant les nids, et les enfants sont à prémunir au maximum de ce risque.

    Lorsqu’il est trop tard, que votre chien ou vous-même avez touché, inhalé voire ingéré des poils de cette chenille processionnaire, quel traitement appliquer pour soigner et/ou soulager ?

    Soigner l’homme

    L’épiderme réagit par une urticaire important qui apparaît dans les heures suivant le contact, avec des démangeaisons importantes et une forte douleur. Le traitement médical de la peau va passer par la prescription d’antihistaminiques, qui vont soulager les démangeaisons dues aux poils de la processionnaire.

    Si vos yeux ont été touchés, l’ophtalmologue doit rincer les yeux et retirer si besoin, via une intervention chirurgicale, les micro-poils qui auraient pu se ficher dans l’œil. Ceux- ci pourraient entraîner de graves lésions oculaires.

    Si vous avez respiré des poils urticants, le traitement s’appuiera, selon la gravité, sur des antihistaminiques éventuellement accompagnés de corticoïdes. La rapidité est de mise car ils peuvent entraîner un œdème qui gênerait la respiration.

    Si vous avez avalé des poils urticants, le médecin doit supprimer au maximum les poils restés en surface dans la bouche. Si certains se sont fichés dans les muqueuses de la bouche, de l’œsophage ou de la gorge, une endoscopie devra être faite pour les retirer.

    Dans tous les cas, une réaction ou du moins une évaluation rapide est indispensable.

    Une trop forte dose de cet allergène (selon la sensibilité de chacun) peut provoquer diverses atteintes allergiques graves, allant jusqu’au choc anaphylactique. Des symptômes tels que vomissements, vertiges, fièvre doivent alerter sur la gravité du cas.

    Les traitements pour les allergies dues aux chenilles processionnaires du pin ou du chêne sont les mêmes.

    Dans tous les cas, une réaction ou du moins une évaluation rapide est indispensable.

    Une trop forte dose de cet allergène (selon la sensibilité de chacun) peut provoquer diverses atteintes allergiques graves, allant jusqu’au choc anaphylactique. Des symptômes tels que vomissements, vertiges, fièvre doivent alerter sur la gravité du cas.

    Les traitements pour les allergies dues aux chenilles processionnaires du pin ou du chêne sont les mêmes.

     

     

    Résumé de la Visioconférence

    Quelques photos de Mr L .Claes

      

    Document du Service public de Wallonie en vue du recrutement de formateur et promouvoir les cercles auprès du grand public.

     

    Document transmis aux fédérations horticoles

    Pour information auprès des cercles de la fédération namuroise des cercles horticoles ASBL

    Promotion de l’agréation horticole :

     

    Pour votre information, suite à un besoin général du secteur en nouveaux formateurs agrées, l’administration est en train de mettre en place une communication à destination des professionnels des secteurs horticoles, agronomes et naturalistes wallons.

    Nous avons décidé de solliciter les canaux de communication de la Fédération wallonne d’horticulture, de la Fédération wallonne d’agriculture et ceux du Collège des producteurs et du réseau de l’enseignement supérieur afin de faire connaître la formation hobbyiste horticole et du petit élevage et sa procédure d’agréation documentée sur le portail de l’agriculture. Nous espérons ainsi susciter l’intérêt d’une nouvelle génération de formateurs.

    Dans ce cadre, n’hésitez pas vous aussi à relayer votre intérêt pour de nouveaux formateurs et conférenciers sur vos propres canaux (site internet et brochures) en indiquant que la procédure d’agréation est disponible via le lien du portail de l’agriculture : 

    https://agriculture.wallonie.be/formation-du-secteur-horticole-hobbyiste-et-du-petit-elevage/formateurs.

     

    Au vu des circonstances, la liste actuelle des formateurs agréés se fait un peu attendre. Elle est presque prête et sera, dès que possible, disponible sur le portail de l’agriculture.

    - Promotion de la formation hobbyiste horticole auprès du grand public :

    Nous avons la possibilité de promouvoir la formation hobbyiste horticole wallonne, représentée par le précieux travail des cercles, dans divers publications régionales et communales, par exemple via les magazines « Vivre en Wallonie » et « Nouvelles de l’Agriculture ». Nous allons également inviter les communes wallonnes à relayer un communiqué concernant l’existence des cercles horticoles wallons.

    A cette fin, nous sommes en train de rassembler les données concernant les cercles wallons actifs, ou ceux qui souhaitent faire partie de cette promotion. Nous en dénombrons actuellement 178 dont 132 actifs lors de la demande de subside 2019-2020.

    Nous avons l’intention de proposer, sur le portail de l’agriculture, une liste complète par zone géographique des cercles hobbyistes horticoles qui le souhaitent (nous espérons cette liste la plus exhaustive possible). Nous espérons pouvoir aussi être le relais vers les sites internet des fédérations qui en disposent.

     

    Utilisation d'une serre

     

    On distingue :

    - la serre froide ; coffre et couches

    - la serre tempérée (10° à 15°c)

    - la serre chaude (15° à 20°c)

    - la véranda (20° à 25°c)

    - la culture sous tunnel (T° extérieure)

    Divers moyens de chauffage :

    - poêle à mazout ou au charbon

    - réchaud à pétrole

    - ventilation et chauffage électrique

    - canon à chaleur

    -radiateur à gaz (catalyseur)

    - fumier de cheval

    - accumulateur de chaleur : pierres réservoirs d'eau isolant plastique film alvéolé

    - chauffage du sol (câble chauffant électrique)

    Drainage :

    Indispensable en terrain humide (2 drains par tunnel de 8 mètres de large)

     

    Irrigation :

    - tuyau goutte à goutte

    - brumisation par diffuseurs (1 m à 1,50 m)

    Aération :

    - toit ouvrant (vasistas)

    - portes

    - fenêtres

    - relevage des pignons et/ou des bas-côtés (serre tunnel) dès que la température extérieure est de 6° à 8°c pour une serre froide 10° à 12°c pour une serre tempérée 15°c pour une serre chaude

     

    Utilité de la serre :

    - intensification de la production

    - échelonnement de la production

    - amélioration des conditions de travail

    - assurer une réserve de semis pour le repiquage en pleine terre

    - culture hâtive ou tardive

    - forçage des chicons

    - réserves hivernales (poireaux, carottes, navets, bettes, topinambours.)

    Plantes utiles pour lutter contre les maladies et prédateurs :

    Camomille, capucine, tanaisie, absinthe, tagète, soucis, achillée mille-feuilleUtilisations de la serre froide :

    - arrosage en hiver (+/- 20 cm d’eau)

    - remplacement de 1/3 de terre chaque année

    - en serre de semis : éviter les adventices par toile, plastique noir ou fibres encollées - panneaux isolants le long des murs

    - couvrir de lait de chaux, toile d'ombrage, rideaux,...

    - pratique du faux semis

    - semis à l'étouffée au moyen de mini- serre chauffée par câble électrique dans un lit de sable du Rhin

    Semis en début de saison

    Janvier :

    En couche chaude : radis.

    Février :

    Sur couche chaude : aubergine, carotte, céleri à côtes, céleri-rave, chou-fleur, ficoïde glaciale, hysope, laitues, margose à piquants (concombre amer, courgette africaine), piment, radis, rhubarbe, thym, tomate en arbre.En place ou sous couche chaude : artichaut.En place ou en pépinière : ail, ail rocambole, cerfeuil, cerfeuil tubéreux, chou pommé, échalote, fève, hélianti (topinambour fuseau), oignon, oignon de Catawissa, oignon patate, poireau, pois.

    Mars :

    Sur couche chaude : alkékenge doux (physalis du Pérou), aubergine, basilic, betterave, calebasse, céleri à côtes, céleri-rave, chou-fleur, concombre, cornichon, œnothère bisannuelle, ficoïde glaciale, hysope, margose à piquants (cucurbitacée), marjolaine à coquille, oca (oxalis tubéreux), patate douce, piment, rhubarbe, thym, tomate, tomate en arbre.

    En place ou sous couche chaude : artichaut, carotte, ciboule de chine, fenouil doux, marjolaine à coquille.

    En place ou en pépinière absinthe, ail, ail rocambole, angélique, ansérine Bon Henri (chénopode), arroche, asperge, balsamite, bourrache officinale, carotte, cerfeuil, cerfeuil musqué, cerfeuil tubéreux, chervis, chou de Bruxelles, chou pommé, chou-rave, ciboule commune, ciboulette, crambe, cresson alénois, cresson de jardin, crosne du Japon, échalote, épinard, fenouil bulbeux, fève, gesse commune (lentille d'Espagne), hélianti (racine genre topinambour fuseau), laitues, lavande, lentilles, livèche, macéron (grande ache, persil de cheval), mélisse officinale, menthes, navet, oignon, oignon de Catawissa, oignon patate, origan, oseille commune, panais, patience, persil, persil à grosse racine, pissenlit, poireau, pois, pois chiche, pomme de terre, radis, raifort sauvage, romarin, rue officinale, sarriette vivace, sauge officinale, sauge sclarée, scorsonère, souchet comestible, tétragone cornue, topinambour.

    Référence :

    Le potager, par les méthodes naturelles, un trésor de santé de Victor Renaud et Ch. Dudouet (éditeurs), préfacé par Ph. Marchenay et Michel Le Jardinier.

    Note : Certains légumes, cultivés au sud de la France, ont intérêt, chez nous, à être semés un peu plus tard, lorsque le sol et le climat sont un peu plus réchauffés

    Le Repiquage

    Stress de la plante : L'idéal est de faire en sorte de ne pas devoir repiquer les plantes .Exemple : semer une ligne de laitues, et comme pour les carottes, démarier au fur et à mesure (en les consommant) jusqu'à ce qu'elles soient à bonne distance l'une de l'autre.

    En pratiquant la culture des plantes compagnes, on peut semer plusieurs légumes sur la même ligne : par exemple : une ou deux semences de laitues dans une ligne de carottes ; ou une semence de radis tous les 20 cm. Dans une ligne de poireaux.

    En transplantant un végétal, on casse la racine pivotante destinée à rechercher l'eau ; on abîme les autres racines ; on arrache les radicelles destinées à nourrir la plante en sels minéraux ; on dessèche ces radicelles ; on élimine les mycorhyzes du substrat en symbiose avec les racines... en un mot la plante est stressée et elle doit recréer un milieu de vie dans un autre substrat et refaire de nouvelles radicelles sans toutefois avoir la possibilité de renouveler la racine pivotante ni les racines d'ancrage dans le sol.

    Des solutions ont été apportées à cette situation :

    Arroser abondamment la plantule avant transplantation ;

    Semer en pot de tourbe comprimée ;

    Semer en godet plastique ;

    Semer en motte compressée.

    Ce qui revient à dire que ces compromis éliminent la nécessité de repiquer ... mais il restera toujours le stress de la transplantation dans un lieu où la plantule n'a pas ses habitudes : Nature du sol... climat : humidité, température, choc thermique nocturne, e .t .c.

    C'est la raison pour laquelle il est fortement conseillé d'acclimater avant de transplanter

    Le repiquage :

    Néanmoins, ce stress de la plantule est recherché dans un but bien précis de confort et commercial du professionnel comme de l'amateur, à savoir :

    Donner aux plantes plus d'air et de lumière ;

    Les rendre plus vigoureuses et plus trapues ;

    Favoriser le développement des radicelles ;

    Permettre la transplantation avec motte. L'opération consiste à transplanter en pépinière d'attente des plantes provenant d'un semis de pépinière. Le repiquage s'effectue souvent lorsque les plantes forment leurs premières feuilles. Arroser avant d'arracher les petites plantes. Enterrer différemment selon les plantes — Affermir au niveau des racines — Arroser à la pomme — Ombrager momentanément si nécessaire. On le pratique également pour retarder de quelques jours une transplantation définitive impossible dans l'immédiat, faute de place.

    La plantation à demeure :

    Consiste à mettre à l'emplacement définitif où elles seront récoltées, les plantes élevées en pépinière. La plantation se fait lorsque les plantes sont suffisamment vigoureuses, sans qu'elles aient cependant atteint un développement exagéré.

    Manière de procéder : à plat — en rigoles — sur ados.

    Au plantoir, pour les plantes à racines nues ;

    Au transplantoir, pour les plantes avec mottes ;

    À la bêche, pour les grosses plantes 1

    La plantation doit se faire :

    Dans un terrain fraîchement travaillé,

    Le soir de préférence ou par temps couvert,

    Bien préparer les plantes (habillage, pralinage,...),

    Faire des trous assez larges pour recevoir les racines,

    Enterrer en fonction des plantes, ne pas recouvrir le cœur,

    Affermir suffisamment au niveau des racines, mais sans exagération,

    Arroser copieusement 1 ou 2 fois dans une cuvette à l'entour de la plante ou dans le trou
    de plantation (poireau), ce qui assure un meilleur contact entre la terre et les racines, ombrager est parfois très utile.

    N.B. On préfère les plantations en carré, car elles permettent les opérations culturales dans les deux sens, tandis que les plantations en quinconce occupent mieux l'espace.

    Travaux d'entretien des cultures :

    Le paillage : consiste à recouvrir la surface du sol ou les alentours des plantes d'une couche de 5 cm. de fumier court, le meilleur : de tourbe, de paille hachée, de tonte de gazon ou d'un film plastique noir ou de tissu plastique empêchant les adventices mais laissant passer l'eau de pluie. Attendre que le sol soit réchauffé (mai).

    But : - conserver l'humidité du sol,

    -maintenir la terre meuble,

    -empêcher le tassement,

    -préserver les parties comestibles des éclaboussures,

    -empêcher le développement des mauvaises herbes,

    -enrichir le sol en matières fertilisantes,

    -augmenter les rendements tout en diminuant les travaux d’entretien.

    Le terreautage :

    Les matières employées sont plus fines, plus divisées, très décomposées. Le terreau, étant plus perméable, peut s'employer plus tôt (culture sous verre) ou pour recouvrir les semis, pour surfacer des cultures en pots. Il enrichit et active le réchauffement du sol.

    Le buttage : consiste à amonceler de la terre au pied des plantes.

    L'importance du buttage est fonction de la plante cultivée. Utiliser de la terre bien émiettée et ressuyée. Veiller à ne pas couper des racines superficielles. Butter assez tôt. Il se fait parfois en deux fois, afin de permettre le réchauffement de la terre.

    Avantages :

    -soutenir les plantes (pois, haricots)

    -provoquer l'émission de nouvelles racines (choux),

    -faciliter la formation des tiges souterraines (pommes de terre), regrouper les tubercules, empêcher le verdissement, empêcher la contamination (mildiou),

    -rapprocher les engrais du pied des plantes,

    -détruire les mauvaises herbes, faciliter les arrosages (chou-fleur, haricots), blanchir certaines plantes (asperge),

    -préserver les plantes du froid et éviter les excès d’eau (artichaut).

    Le buttage se fait à la houe, à la bêche ; en grande culture à l'aide d'un soc (motoculteur) Butter isolément (les artichauts), en ligne (pommes de terre, poireaux), en planches (pissenlits).

    Le buttage est souvent précédé d'un binage afin d'émietter la terre.

    L'arrosage : opération très importante en culture légumière.

    La qualité, la quantité, la température et les méthodes d'arrosage sont autant de points qui doivent retenir l'attention.

    Il convient d'arroser judicieusement en tenant compte de :

    -la possibilité d'absorption et de rétention du sol ;

    -la plante cultivée ;

    -du stade de développement de la plante ;

    -du climat ;

    -de la saison.

    On reconnaît la nécessité d'arroser à l'état des plantes

    -à l'aspect physique du sol

    -au microclimat de la serre. Il est préférable d'arroser peu souvent mais copieusement tout en évitant le ruissellement de l'eau.

    On arrose rarement en plein soleil

    -le matin ou le soir de préférence

    -sans trop déranger les plantes.

    Arrosa es à l'eau claire :

    -à la pomme, fine de préférence ;

    -au goulot, pour les plantes plus fortes et mises en place ;

    -arrosage mécanique.

    Arrosages à l'engrais :

    Jamais quand la plante a soif— ni en plein soleil ni sur le feuillage !

    On utilise les engrais

    -soit liquides organiques

    -soit liquides chimiques, qui sont dissous dans l'eau, en respectant les concentrations. Bassiner le feuillage à l'eau claire après chaque distribution.

     

    Les 80 ans du président

    Bonjour Me, Mr, chers membre du Cercle Horticole.

    Votre petit mot, ou cadeau de sympathie que vous m’avez adressé hier soir pour mon 80 IIème anniversaire m’a profondément touché, de tout mon cœur je vous en remercie. C’était une heureuse surprise. Si jamais j’aurai oublié quelqu’un, veuillez m’en excuser.

    Amitiés, à votre service, Gabriel

     

     

     

    Façades et ou jardins fleuris de 30/7/19

    Jury: G. VERMAUT; Christine WILMART; E. Kruchten.

    DENIS J.M. -Debruyne Diana Rue Grande Le Roux

    SCAILLET Mirielle Rue des 2 Puissances Sambreville

    ANDRE Marc Rue Adjudant Roisin Arsimont

    GUIOT Desiré – Léonard Rue Rivaustrée Fosses-la-Ville

    Massez Michel Rue de la Floquette Velaine /S/ Sambre

    LEGLISE Jean Pol Route de Mettet Fosses-la-Ville

    FARINE  Rita - CHABOT Célestin Rue du Grand Etang Fosses-la-Ville

    KRUCHTEN Eric Rue curé Cambier Fosses-la-Ville

     

    Vers l'Avenir 22 mai 2003

     

     

    Avis aux jardiniers

    Madame Andrianne (Productrice et artisan semencier Wallonne de la société Semailles) vient au Centre Floral à Fosse la Ville ce mercredi 14 mars à 16h30.  

    Les sujets abordés seront: le projet de Sauvegarde du patrimoine légumier régional du Semailles /Conseils utiles pour bien démarrer la saison : Plan de culture, rotation de cultures, association de plantes...

    G. Vermaut

     

    Elevage et reproduction du lapin

    L’élevage. Il faut le commencer en début de l’année et le terminer avant l’hiver ; par exemple : accoupler fin janvier et que les derniers jeunes soient sevrés fin octobre.

    Il n’est pas conseillé d’élever en hiver, d’abord parce que pour la plupart des reproducteurs sont en mue et dans un état général déficient. C’est pourquoi les lapereaux nés en hiver sont toujours moins robustes et d’un développement lent du au manque de …soleil.

    D’ailleurs c’est une loi naturelle et générale ; en hiver la nature est engourdie et aucun animal en liberté n’élève en cette saison, à moins d’exception.

    Fin janvier on procède aux accouplements, en observant bien nos futures reproductrices, nous remarquons que certaines d’entre elles, font de nombreuses cabrioles et qu’elles se frottent la gorge sur tous les angles de leurs garennes. A l’examen, la vulve de ces lapines est d’un rouge vif, parfois violacé et même légèrement gonflée. Ce sont là les signes évidents des chaleurs.

    La saillie .Les femelles seront présentées au mâle sans tarder ; celui-ci sain et vigoureux est toujours bien disposé. On s’aperçoit que l’acte est consommé lorsque le mâle se renverse en poussant un cri spécial, sorte de ronflement bref.

    Après la première saillie, retirer la femelle et la replacer tranquillement dans sa garenne, pour la représenter au mâle une heure après. Il faut toujours placer la femelle dans la garenne du mâle et jamais le contraire, car le mâle placé dans la garenne de la lapine perdrait un temps précieux à reconnaître la place, avant de faire son service.

    Cette seconde saillie, on la laisse faire, par acquis de conscience, car il n’y a jamais qu’une saillie qui féconde. Il peut arriver qu’une jeune femelle primipare, malgré les signes extérieurs révélateurs des folies, se refuse au mâle, soit par frayeur, soit par timidité. En ce cas, ne laissez pas l’étalon s’épuiser en vains efforts ; au contraire vous retirez la femelle pour la représenter une heure après. Il est très rare, alors, qu’elle ne cède pas immédiatement aux sollicitations du mâle.

    Par contre, si après plusieurs essais infructueux, deux ou trois maximum, la saillie ne pouvait se faire, il est préférable d’attendre une huitaine de jours pour une nouvelle présentation ; pendant cette période ajouter à sa nourriture habituelle de l’avoine et du céleri.

    La lapine ayant été saillie une fois ou deux, sera placée tranquillement dans sa garenne, garnie d’une bonne litière de paille douce, d’avoine de préférence.

    Gestation. Les lapines portent trente à trente trois jours. Certaines femelles après quinze jours déjà, si elles sont fécondées, se mettent à transporter la paille de leur litière. D’autres au contraire recommencent de nouveau à faire des sauts, des cabrioles et redemandent le mâle ; signes évident qu’elles ne sont pas pleines. Il faut le satisfaire immédiatement.

    Afin de ne pas perdre de temps, certains éleveurs représentent les femelles au mâle huit à dix jours maximum après les premières saillies.

    Si celles-ci se sauvent, se couchent en poussant des petits cris plaintifs, si elles combattent le mâle, enfin si elles se refusent, c’est qu’elles sont fécondées. Il ne reste plus que d’attendre patiemment la mise basse, en entourant la future mère de soins délicats.

    Les femelles étant fécondées, il faut les tenir dans la plus grande propreté.

    Quelque huit jours avant la mise bas, il faut pratiquer un nettoyage complet de la garenne, sans toutefois employer de désinfectant à odeur persistante. Munir la garenne d’une bonne litière de paille douce et de foin et mettre en permanence à la disposition de la lapine de la boisson : de l’eau ou du lait coupé d’un peu de café (ça prépare une bonne lactation).

    Pendant les derniers jours qui précèdent la mise-bas, la lapine doit être traitée avec précaution, ne pas l’effrayer et éloigner les chiens et les chats.

    Préparation de la mise -bas. Quelques jours avant la mise-bas et parfois quelques heures seulement, la femelle est en plein travail, elle transporte la paille à pleine bouche d’un côté à l’autre de sa garenne, elle découpe pour finalement choisir l’emplacement de son nid, le plus souvent dans un coin de sa cage. Là, elle amassera foin et brindilles pour confectionner un nid douillet.

    Pendant ce travail, il est à conseiller de couvrir la porte de sa garenne à moitié afin que la femelle soit tranquille. La mise-bas ne tardera pas, en effets, bientôt, la lapine s’arrache les poils de l’abdomen, elle découvre ses mamelles que les lapereaux pourront ainsi saisir plus facilement.

    Les jeunes naissent l’un après l’autre. Dès qu’ils ont vu le jour, la lapine les sèche en les léchant et les dépose dans le nid. Ensuite, elle fait sa propre toilette. Puis à l’aide de ses pattes de devant, elle pousse la litière et bouche soigneusement l’entrée du nid en veillant soigneusement sur sa progéniture.

    Le deuxième jour après la mise bas, on doit examiner la nichée, afin d’enlever les jeunes morts. Pour ce faire, il faut y aller avec précaution. Le mieux est de sortir la femelle de sa garenne et pour détourner son attention lui donner un bout de carotte ou un bout de pain, qui a sa préférence.

    Entre temps, vous vous frictionnez les mains avec du thym ou de la verdure fraîche, pour enlever toute odeur suspecte. Puis, vous inspectez délicatement la nichée, pour enlever les morts éventuels.

    Quand cette opération est terminée, remettez tout en place soigneusement et rendez la mère à ses petits.

    Il est bon de bien surveiller la nichée, car quelque fois des jeunes sont entraînés hors du nid. Ne pouvant y rentrer, ils périssent de froid, car les jeunes naissent complètement dénudés et restent aveugles jusqu’au dixième jour. Lorsque la mère est bonne nourrice, les lapereaux sont bien dodus, leur toison courte et luisante ; Certaines femelles abandonnent leurs jeunes dès la naissance ; il faut, en ce cas, les remettre au mâle immédiatement. D’autres les mangent ;

    • Le plus souvent, lorsque la lapine mange ses petits dès la naissance, c'est à cause d'un trop grand stress. Ce stress peut être généré par plusieurs facteurs. En premier lieu, la lapine, qui vient d'avoir sa toute première portée, se met à paniquer et ne supporte pas ses bébés. Elle les tue alors par peur de ne pas pouvoir assumer.

    • L'environnement de la lapine peut également être très déterminant. Si elle est exposée à trop de passage, que trop de monde, humains comme autres animaux, viennent sans cesse la déranger, elle va avoir peur pour ses petits. Affolée, elle craint qu'ils ne puissent pas survivre dans un tel climat, et décide de les tuer pour leur épargner toute éventuelle souffrance.

    • Il peut également arriver qu'une lapine mette au monde des petits malformés ou malades. Si la mère sent qu'ils n'ont aucune chance de survivre à leur tare, elle préfère les tuer, là encore pour leur éviter toute souffrance inutile.

    • Enfin, une lapine peut tuer ses petits accidentellement. Cela arrive plus souvent qu'on ne le croit, car cela concerne très rarement la portée complète, et on ne s'en rend pas toujours compte. Dans ces moments là, la lapine, lors du nettoyage des petits à leur venue au monde, leur aura ouvert l'abdomen en voulant les débarrasser de leur cordon, ou elle aura mangé une patte ou une oreille. Elle sait alors que le petit est condamné, et là encore, elle le tue.

    • La lapine ne tue donc pas ses bébés sans raison. Si elle les mange ensuite, c'est parce qu'ils représentent pour elle une immense source de protéines qu'elle ne peut pas, par instinct, se permettre de laisser de côté.

    Il est à conseiller de faire saillir plusieurs femelles le même jour. En cas d’un problème, on peut, avec certaines précautions repasser les jeunes à une autre mère.

    Alimentation de la femelle allaitante est celle qui doit recevoir les granulés les plus riches. Elle produit du lait très riche (bien plus que le lait de vache) et n'a pas beaucoup de réserves pour le faire (et il n'est pas souhaitable qu'elle puise dans ses muscles ou squelette pour trouver ce qu'il lui faut). Il lui faut donc un aliment de qualité, qui lui apporte tout ce dont elle a besoin pour se maintenir en forme et faire du lait à ses petits.

    Il lui faut donc des granulés très riches en protéines (18 %), 3% de matières grasses, et beaucoup de minéraux : calcium (1,1 %), phosphore (0,8 %), potassium (0,9 %). De ce fait, les granulés sont plus pauvres en cellulose, mais il lui en faut au minimum 12 %. Un apport supplémentaire en vitamine K et en fer sont appréciables.
    La lapine allaitante ne doit pas rationnée (ni en granulés ni en eau). Lisez la partie quelle quantité donner si ce n'est pas encore fait.

    L’élevage des jeunes. Avant le sevrage, les lapereaux profitent du lait et de l’alimentation substantielle de leur mère. Le lait maternel, à lui seul, est un aliment complet ;

    Le sevrage se fait par étapes. La sixième semaine, on enlève les lapereaux les plus forts et la semaine suivante le reste de la nichée, c’est plus prudent qu’un sevrage brusque, surtout s’il s’agit d’une bonne nourrice dont la lactation est très abondante.

    Lorsque les lapereaux sont sevrés, on les place dans une très Grande garenne où ils pourront s’ébattre et folâtrer à l’aise. Système des plus salutaires pour leur croissance et leur santé.

    Leur alimentation sera particulièrement soignée.

    Les jeunes lapins ont besoin d'un aliment riche pour bien grandir et faire leur squelette et leurs muscles.

    Tant que le lapin est en croissance, on cherchera des granulés avec 16 % de protéines, 14 % de cellulose (dont 12 % de cellulose non digestible) et 3 % de lipides. Le taux de calcium peut être assez bas (0,4 %) et celui de phosphore également (0,3 %).

    Attention aux granulés trop pauvres, notamment en protéines, ils ne permettent pas une bonne croissance.
    Des granulés trop riches en minéraux et/ou en cellulose (plus de 16 %), d'autant plus si la cellulose est broyée finement, peuvent également être dangereux d'une part parce que la teneur en protéines sera alors généralement basse et d'autre part car les fines particules peuvent entrainer une parésie caecale (blocage du caecum) mortelle.
    Les jeunes lapins digèrent mal l'amidon (des céréales). Des granulés contenant trop de céréales, d'autant plus si elles sont broyées finement (comme le blé), causent des problèmes digestifs.

    Surveillez attentivement vos lapereaux et voyez si, par hasard, il n’y en a pas dans la bande qui boude la nourriture et reste immobiles dans un coin. Isolez-les immédiatement et observez-les afin de déceler si possible leur malaise ou leur maladie.

    Il n’est pas mauvais d’administrer de temps à autre, une ou deux cuillères à soupe de charbon de bois dans leur ration de granulés ; c’est un coup de balai de l’estomac et de l’intestin qui ne fait jamais de tort, car chez le lapin et surtout les lapereaux ce sont principalement les voies digestives qu’il faut surveiller, celle-ci étant le siège de la plupart des accidents ou maladies.

    Veuillez à la régularité des repas, le foin est indispensable pour assurer un bon fonctionnement du système digestif de votre lapin.

    Le foin, aliment pauvre, est également parfaitement adapté au maintien et au développement d’une flore bactérienne adéquate dans le caecum du lapin (qui permet notamment la dégradation et l’assimilation d’une partie de la cellulose que contiennent les végétaux qu’il mange) et compense les autres apports alimentaires souvent beaucoup plus riches (granulés.)

    Un bon moyen de prévenir les « crottes molles » et entérites bactériennes qui sont en parties liées au déséquilibre de la flore intestinale du lapin.

    Pour constater si les lapereaux profitent normalement, la vue de leur aspect extérieur suffit souvent à un œil expérimenté, cependant, la meilleure preuve, c’est la balance. Après le sevrage jusque l’âge de six mois un lapereau de race moyenne, bien conditionné et bien nourri, doit gagner 700 à 800 grammes par mois. Si ce gain de poids vif est atteint régulièrement ou dépassé, vous pourrez conclure que vos lapereaux sont en excellente santé, et qu’ils laisseront un profit conséquent.
    On peut tenir en groupe les lapins sevrés jusqu’à l’âge de 3 mois, à 3 ,5 mois. A cet âge, il faut séparer les sexes.


    La VHD (maladie virale hémorragique) : C'est une grande tristesse qui s'abat actuellement sur mon petit élevage… A cause d'un virus très virulent (VHD mutant) touche exclusivement les lapins (sauvages ou domestiques).

    Le virus est très contagieux et peut frapper toute l'année. Il se transmet par contact direct entre lapins. La maladie foudroie le lapin entre 2 à 5 jours. Quelques symptômes : paralysie ou troubles de la coordination, fièvre, perte d'appétit, abattement, difficultés respiratoires, écoulements nasaux et oculaires.

    Avant la mort le lapin est pris de spasmes et du sang peut couler du nez.

    Je vous recommande de vacciner.

    Le virus est très actif 3 mois à 20°C et plus en milieu froid. C'est pourquoi il faut désinfecter tous les matériels susceptibles d'être infectés.

    Il n'existe pas de traitement, mais un vaccin peut protéger vos lapins dès 2 mois avec des rappels.

     La coccidiose : Maigreur, diarrhée, développement anormal de l'abdomen d'où  "maladie du gros ventre".

     Sulfamides dans l'eau de boisson

    Le coryza : Forme atténuée de pasteurellose qui se traduit par un écoulement nasal.

    La pasteurellose : infection de l'oreille moyenne, si  torticolis alors tue rapidement jeunes et adultes :

    Si torticolis euthanasier les sujets, sinon vaccination, antibiotique et sulfamides.

    La gale : Croûte couleur gris brunâtre, infection. Très contagieux

    Produits anti-gale, désinfection des clapiers. On peut curer les oreilles.

    La conjonctivite

    C'est l'affection la plus courante chez le lapin, elle a plusieurs causes :
    - une irritation passagère (Poussière, litière, foin)
    - une allergie
    - une bactérie (dans ce cas le nez coule souvent lui aussi)
    - myxomatose
    - la
    pasteurellose (dans ce cas c'est un problème chronique)
    - un
    problème dentaire (la racine d'une dent obstrue le canal lacrymal)
    Les symptômes sont toujours les mêmes : écoulement transparent accompagné ou non de pus.

    Lors de la première saillie : la femelle doit avoir en minimum 5 mois et peser plus que 2,4 kg, mais le mâle, lui, il doit avoir 5 mois et demi et peser entre 3 et 3,5 kg.

     

    Odette Bienfait

    Juge –conférencière o.bienfait@gmail.com

    Le lapin en cuisine.

    Avec l'urbanisation de la société, les élevages pour l'autoconsommation ont quasiment disparu.

    Le lapin de chair est devenu une affaire d'éleveurs spécialisés.

    À table, il s'agit d'un produit diététique si on ne l'encombre pas de sauces trop riches.

    Sa viande ne compte de 6 % de graisse, laquelle est partiellement visible sous forme de plaques et facile à enlever.

    Le lapin est un monogastrique qui ne transforme pas les graisses de son alimentation.

    Ainsi, il contient 10 % de lipides dont la moitié est des acides gras insaturés. En effet, son alimentation végétale lui apporte des acides gras insaturés, en particulier de l’acide linolénique (oméga 3), par la luzerne et de l’acide linoléique (oméga 6) par le tournesol.

    Ainsi, la viande de lapin couvre 15 % des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) pour 100 g de viande.

    C’est une des viandes les moins caloriques, lapin se caractérise par des apports énergétiques très modérés (environ 170 kcal/100 g). Il apporte 20,5 % de protéines pour 100 g de viande, de bonne qualité nutritionnelle

    La cuisse de lapin est le morceau le plus maigre avec seulement 4% de lipides pour 100 g et les morceaux à plus forte teneur en oméga 3 sont l’avant et le râble.

    D'autre part, il apporte des quantités très appréciables de vitamines du groupe B (B6, B12 et PP) et est bien pourvu en de nombreux minéraux et oligo-éléments (zinc, magnésium, potassium). En revanche, comparé aux autres viandes, le lapin est relativement pauvre en fer.

    Conclusion

    La composition lipidique de la viande de lapin est intéressante à deux points de vue :

    • elle contient très peu de lipides comparativement aux autres viandes et est considérée comme une viande maigre,

    • sa teneur en acide α-linolénique est très élevée et permet de couvrir 13,5 à 16 % des

    ANC en cet acide gras, ce qui est beaucoup plus important que les autres viandes, alors

    que le rapport acide linoléique/acide α-linolénique est plus bas que dans les autres viandes.

    L'alimentation du lapin d'élevage est composée de céréales, de son de meunerie, de luzerne déshydratée, de tourteaux de tournesol, de pulpe de betterave et de paille, l'animal ayant besoin d'un bon apport en fibres pour rester en bonne santé.

    Un lapin d'élevage est abattu entre quatre mois et demi. Sa chair est encore tendre et son temps de cuisson doit être beaucoup plus court que celui préconisé par les recettes tirées des livres de nos grands-mères, quand on mitonnait surtout des civets de vieilles lapines.

    Aujourd'hui, les linéaires de la grande distribution proposent souvent des lapins prédécoupés, entiers ou par morceaux choisis, selon que l'on souhaite cuisiner des râbles au four, des cuisses à la cocotte ou des avants en civet.

    Notons enfin que 20 % de la luzerne déshydratée récoltée en France sert aujourd'hui à nourrir les lapins d'élevage, ce qui constitue un débouché intéressant pour la plus - écologique des protéines - végétales.

    Conservation

    Le lapin frais tué se conserve une semaine au réfrigérateur.
    Frais ou cuit, il supporte la congélation malgré une perte de saveurs.

    Consommation

    Entier, le lapin doit avoir des cuisses et un râble bien charnus. La chair doit être tendre et rosée.

    Le foie doit être rouge et uniforme

    Le lapin peut être cuisiné entier farci « ballottine de lapin l'Ardennaise », détaillé en morceaux  « en gibelotte », « sauté Chasseur », «  civet de lapin », « râble de lapin farci au vert de blettes », « farci aux pruneaux », « cuisse rôtie au romarin et à l'ail confit », « lapin en gelée au genièvre », « fricassée de lapin à la Dijonnaise » et bien d'autres façons régionales de l'accommoder......

    Sa chair entre dans la composition de farce en charcuterie pour la réalisation de terrines et pâtés, terrine de lapereaux aux pistaches, rillettes de lapin au poivre vert....

    Quelques mots de morceaux :

    L'épaule : ce morceau désigne la partie antérieure du lapin sans les côtes. Sa chair est particulièrement moelleuse. C'est le morceau préféré des gourmets qui se mijote à  la cocotte, sa chair garde alors tout son moelleux et sa texture délicate.

    Les plus patients la dégustent confite à l'huile d'olive. En été, en toute simplicité, grillée au barbecue avec un peu de moutarde et d'huile d'olive, ou en méchoui, elle épatera les papilles de vos amis.

    La gigolette est composée de l'épaule et des côtes totalement désossées qui lui sont rattachées.

    Sa chair persillée la rend particulièrement moelleuse et goûteuse. C'est un morceau qui se prête bien à toutes les marinades des plus classiques aux plus exotiques.

    Le râble, c'est le dos du lapin.  Sa chair charnue en fait un morceau savoureux et raffiné. Il peut être farci, rôti au four ou cuit à la cocotte. Tranché fin, il est parfait pour la sauteuse et le wok.

    Le filet est « levé » à partir du râble en séparant la viande de l'os central. C'est un morceau particulièrement tendre idéal pour toutes les cuissons rapides. Les filets aiment la poêle, les woks ou les sauteuses.

    Pratique, simple et rapide, il est parfait pour faire découvrir la viande de lapin aux enfants.

    La cuisse est le morceau qui correspond à l'ensemble du membre arrière.

    Légère et savoureuse, la cuisse est un morceau maigre et très charnu.

    Un morceau de choix qui se cuisine au four, à la cocotte, en papillote, à la vapeur avec des légumes.

    Lapin à la moutarde

    Temps de préparation : 0 minutes
    Temps de cuisson : 60 minutes

    Ingrédients (pour 1 lapin) : -

    - 1 bouteille de vin blanc sec
    - 1 peu de moutarde de Dijon
    - 1 petit pot de crème fraîche
    - huile d'olive (ou
    beurre)
    - 2 gousses d'
    ail
    - 5
    échalotes (ou à défaut, oignons)
    - 3 feuilles de laurier
    - 1 branche de
    thym
    -
    persil, sel, poivre
    - 1 morceau de
    sucre (facultatif)
    - 1
    carotte (facultatif mais... le lapin aime bien la carotte

    Préparation de la recette :


    Coupez le lapin en morceaux et badigeonnez légèrement de moutarde. Faire revenir les morceaux sans faire brûler dans un peu d'huile.
    Pendant ce temps, portez à ébullition les 3/4 de la bouteille de vin blanc avec l'ail coupé en petits morceaux, le laurier, le thym, la carotte coupée en rondelles et le morceau de sucre.
    Retirez les morceaux de lapin et gardez au chaud (le chaud lapin est toujours apprécié). Ajoutez un peu d'huile et faites dorer les échalotes coupées en rondelles. Ajoutez le lapin et versez dessus le vin blanc chaud. Salez, poivrez et laissez cuire à feu doux pendant 1 heure.
    Dans un bol, mélangez la crème, du persil haché et une cuillère à soupe de moutarde. Profitez du temps restant pour vous préparer un kir avec le reste du vin blanc.
    En fin de cuisson, placez les morceaux de lapin sur un plat de service et saupoudrez de persil.
    Filtrez le jus de cuisson (facultatif) et incorporez la crème à la moutarde. Faites cuire 1 minutes sans faire bouillir et nappez les morceaux de lapin avec cette préparation.

    Terrine de lapin

    Préparation : 1 h Cuisson 2h Réfrigérateur : 24 h

    Terrine de lapin (en dégustation)

    Ingrédients pour 8 à 10 personnes

    1 lapin de 1,5kg ; 100gr d’échalotes ; 1 gousse d’ail ; 20 gr de beurre ; 1 brindille de thym, 1feuille de laurier ; 2 baies de genièvre ; 50 cl de vin ; bardes de parc ; 150 g de lard gras.

    Farce : 150 gr de mie de pain ; 1/2 verre de lait ; 500gr de gorge de porc ; 400 gr de poitrine de porc ; 100gr d’épaule de veau ; 1 œuf ; 1c à c de cinq-épices ; sel et poivre.

    Désosser le lapin. Réserver le râble.

    Peler et hacher les échalotes et l’ail. Dans une casserole, mettre le beurre à fondre et faire revenir les échalotes jusqu’à ce qu’elles soient translucides. Ajouter l’ail, le thym, le laurier et les baies de genièvre.

    Mouiller avec le vin. Faire réduire le liquide de trois quarts. Laisser refroidir.

    Préchauffer le four à 180°C.

    Hacher grossièrement la chair du lapin. Réserver.

    Tailler le râble en filets réguliers. Les arroser de la réduction du vin.

    Préparer la farce : mélanger la mie de pain avec le lait. Hacher la gorge, la poitrine de porc, ainsi que l’épaule de veau. Mélanger ce hachis avec l’œuf, la mie de pain égouttée, les épices, du sel et du poivre .incorporer la chair du lapin et mélanger.

    Chemiser la terrine de bardes de lard gras et la monter en alternant des couches de farce, de filets de râble et de lanières de lard gras. Replier les bardes de façon à recouvrir la chair, pour éviter qu’elle ne se dessèche à la cuisson. Presser délicatement le dessus de la terrine.

    Remplir la lèchefrite d’eau y déposer la terrine et cuire 1h45.

    Sortir la terrine du four et la laisser refroidir. Mettre au réfrigérateur 24 h avant de servir

     

     

    Façades fleuries 2020

     

     

     

     

    Pourquoi le sel d’épandage n’est pas bon pour notre environnement ?

    Dans les prochains jours, le mercure va descendre bien en dessous de zéro et la neige va couvrir le sol ce qui rendra nos routes dangereuses et glissantes. Heureusement, nos communes sont équipées d'engins d'épandage qui la nuit tournent en masse et grâce au sel répandu garde nos voies carrossables. Chaque hiver, ce sont des tonnes de sel qui viennent à bout de la neige et de la glace qu'elle recouvre. Le sels se mélangeant à l'eau provenant de la glace ou de la neige, se transforme en saumure dont le point de congélation est moindre et agit plus efficacement sur les éléments gelés. Le sel en grain peut être soufflé par le vent et donc d'aucune efficacité.

    Les effets du sel sur notre environnement.

    Après le dégel, la surface de notre sol regorge des tonnes de sel répandues durant l'hiver. Avec les pluies qui suivent, ce sel se retrouve dans nos égouts, les rivières, les étangs et les pâturages environnants. Nous avons donc une teneur en sel anormalement élevée dans nos contrées. Cela a un impact majeur et néfaste sur notre environnement.

    Le sel utilisé sur nos routes contient également les germes de plantes tolérantes au sel et le moment venu, ils se développent et colonisent la nature jusqu'à en étouffer les plantes indigènes.

    Cette salinité a également un impact sur les grenouilles, les amphibiens, les poissons d'eau douce, etc...

    Il a été constaté que la période de reproduction de ces amoureux d'eau commence généralement peu après la dernière salaison. La modification saline de l'eau a pour conséquence un taux de mortalité anormale des têtards et autres amateurs d'eau. Ce qui a pour conséquence une diminution significative de ces populations. A plus ou moins long terme, les générations futures ne connaitront des grenouilles que des photos.

    G.Vermaut

    Quelques images de l'année 2018